Nous dépensons et accumulons comme si nous étions éternels… Pourtant, l’oubli de la mort est à l’origine de nombreux excès financiers. Dans cet article, découvre comment le souvenir de l’au-delà peut transformer notre rapport à l’argent et nous libérer de la consommation effrénée.
Nous vivons comme si notre vie ici-bas était éternelle.
On court après les promotions, les gadgets, les voyages à crédit…
On dépense, on accumule, on s’endette parfois, comme si la mort n’existait pas.
Et pourtant, le rappel de la mort est le plus grand régulateur de nos désirs.
Le Prophète ﷺ a dit :
« Rappelez-vous souvent celle qui détruit les plaisirs : la mort. »
(Rapporté par At-Tirmidhi, authentifié par Al-Albani)
Quand on oublie notre fin, on vit pour consommer.
Quand on se la rappelle, on vit pour l’au-delà.
L’homme qui croit avoir « tout le temps » tombe facilement dans trois pièges :
« La course aux richesses vous distrait, jusqu’à ce que vous visitiez les tombes. »
(Sourate 102 : 1-2)
Souviens-toi : aucun de tes biens ne traversera ta tombe avec toi.
Seules tes œuvres pieuses te suivront.
Le Prophète ﷺ a dit :
« Trois choses suivent le mort : sa famille, ses biens et ses œuvres.
Deux reviennent, une seule reste : ses œuvres. »
(Al-Bukhari et Muslim)
Quand ce hadith descend dans ton cœur, chaque dépense prend une autre dimension.
Un vêtement de luxe inutile devient dérisoire.
Une sadaqa pour la mosquée ou un orphelin devient un investissement éternel.
Le croyant ne craint pas l’argent, il craint l’attachement à l’argent.
Celui qui se souvient de la mort dépense avec intelligence :
Chaque euro dépensé dans ce but devient une lumière dans la tombe, tandis que chaque gaspillage devient un regret.
Conclusion :
L’oubli de la mort nous pousse à consommer sans limites et à vivre comme si notre passage ici-bas était définitif.
Mais la mort n’est pas une fin : c’est le début de la vraie vie.
Alors, avant chaque dépense, pose-toi cette question :
« Est-ce que cela me rapprochera d’Allah… ou de ma tombe ? »